Les causes du vitiligo ne sont pas bien connues.
On sait toutefois que l’apparition des taches blanches est due à la destruction des mélanocytes, ces cellules de la peau qui produisent la mélanine. Une fois les mélanocytes détruits, la peau devient totalement blanche. Plusieurs hypothèses sont aujourd’hui avancées pour expliquer la destruction des mélanocytes. Le vitiligo est probablement une maladie qui a à la fois des origines génétiques et auto-immunes.
- Hypothèse auto-immune
Le vitiligo est une maladie à forte composante auto-immune. En effet, les personnes atteintes de vitiligo produisent des anticorps anormaux qui s’attaquent directement aux mélanocytes et contribuent à les détruire. Par ailleurs, le vitiligo est souvent associé à d’autres maladies auto-immunes, comme des troubles de la thyroïde.
- Hypothèse génétique
Le vitiligo est également lié à des facteurs génétiques, qui n’ont pas tous été clairement identifiés. Il est fréquent que plusieurs personnes soient atteintes de vitiligo dans une même famille. Au moins 10 gènes sont impliqués.
- Hypothèse nerveuse
Le vitiligo segmentaire se traduit par une dépigmentation d’une zone délimitée, correspondant à la zone innervée par un nerf donné. Pour cette raison, des chercheurs ont pensé que la dépigmentation pouvait être liée à la libération de composés chimiques par les extrémités des nerfs, qui diminueraient la production de mélanine.
Attention au phénomène de Koebner, (aggravation d’une maladie de peau aux endroit ou elle subit des traumatismes).
Pour le vitiligo on observe une répartition préférentielle du vitiligo sur les zones subissant fréquemment des micro-traumatismes (frottement, appui…) : les mains, les coudes, une partie du visage fréquemment manipulée par le patient… Il est aussi possible de voir apparaitre un vitiligo dans une zone ayant été traumatisée auparavant (lors d’un accident de voiture ou d’une rixe par exemple).